YouTube , propriété d'Alphabet Inc, serait en pourparlers avec de grandes maisons de disques pour concéder sous licence leurs chansons à des outils d'IA qui clonent la musique d'artistes populaires.
Des sources proches du dossier ont révélé que YouTube avait besoin de l’accord des maisons de disques pour former légalement les générateurs de chansons IA. Pour persuader davantage d'artistes de participer, YouTube a offert une énorme somme d'argent aux grands labels Sony, Warner et Universal.
Réactions des artistes au développement de la musique par l'IA
L’utilisation de l’IA dans l’industrie musicale s’est heurtée à l’opposition de nombreux artistes musicaux. En avril, plus de 200 artistes , dont Jon Bon Jovi, Billie Eilish et Stevie Wonder, ont publié une lettre exprimant leurs inquiétudes concernant la question de la musique générée par l'IA.
Ils soutiennent que l’IA non contrôlée dégradera la valeur de leur travail et les empêchera d’être équitablement rémunérés.
Cependant, certains artistes se montrent également optimistes, tels que Grimes et 3LAU, qui ont adopté la technologie de l'IA, tandis qu'un plus grand nombre expriment leur prudence quant à ses conséquences potentielles.
Réponse de l’industrie et partenariats
L’industrie musicale a montré sa volonté de protéger ses droits en matière de technologie de l’IA.
Récemment, de grandes maisons de disques, dont Sony Music Entertainment, Universal Music Group et Warner Music, ont intenté des poursuites distinctes pour violation du droit d'auteur contre les générateurs de musique IA Suno et Udio.
YouTube a formé des partenariats avec Universal et Warner pour développer des outils d'IA. Ces collaborations visent à intégrer la musique générée par l'IA dans YouTube Shorts, le concurrent de la plateforme TikTok.
Cependant, Sony n'a pas participé à ces efforts, se démarquant du lot en refusant que son contenu soit utilisé dans la formation en IA.